Les arts au lycée Louis Feuillade

Arts Plastiques et Cinéma-Audiovisuel

Résidence 2018
Charlotte Caragliu
Artiste en résidence du 11 janvier au 9 février 2018
Charlotte Caragliu
Charlotte Caragliu - BTN
Dossier de presse
Charlotte Caragliu Autoportrait 2017
Pour sa prochaine exposition en janvier 2018, Functioning Disorder, à l’occasion du 4ème jumelage de rési- dence d’artiste à Lunel entre la galerie Musidora (lycée Louis Feuillade - 180m2) et l’espace Louis Feuillade (ancienne chapelle - 300m2), Charlotte Caragliu cherche à interroger les codes sociétaux, leurs conséquences pour mettre en avant les marginaux. Des anecdotes intimes retranscrites en volumes, installations, photogra- phies, créations sonores et performances éclatent pour s’adresser à l’universalité.
Diplômée de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes en 2012, elle oriente tout d’abord sa pratique artis- tique autour d’installations et de volumes permettant au spectateur de se questionner sur le principe même de la perception, entre réalité et ction, dans les domaines du rêve et de la science. Par la suite, créations vidéo, enregistrements sonores et dessins lui ont permis d’approfondir ses ré exions sans se limiter à un médium dé ni.
Aujourd’hui, les recherches de Charlotte Caragliu se dirigent également vers la notion de folie, de double, et du « politiquement correct ». Elle utilise l’art comme un moyen de perturber cette notion de réel a n de chercher la ligne séparant les di é- rents espaces du possible et de l’impossible, du soi et de sa représentation, du soi et de son rapport à l’autre. Elle poursuit une expérience, un procédé sollicitant notre esprit, notre corps et nos sens telle une nouvelle matrice.
Charlotte Caragliu recherche des installations regroupant différents domaines des arts : une sorte de cabinet de curiosité ou musée contemporain des étrangetés : objets, images, sonorités, mise en scène sont mêlées a n d’élaborer un univers particulier, parfois avec humour.
Le Das Unheimlich ou même le Non-sense, omniprésents, font partis de ses réponses ; une sorte de monde à l’envers qui ne serait jamais remis à l’endroit. En parallèle, ayant collaboré avec des structures telles que le FRAC Languedoc-Roussillon, la Bienale di Venezia et le Théâtre de Nîmes, Charlotte Caragliu engage un travail de commissaire d’exposition, metteuse en scène et scénographe.
Directrice artistique de l’association Sweet Mountain, du Get Used To It Festival (Queer), de l’émission de radio Le Chant des Marteaux-Piqueurs et récémment du MAT en collaboration avec Nils Bertho, elle met en place une programmation avec des artistes dont les processus de création s’ancrent dans le champ de l’absurde, de l’interactif, du poétique, du ludique et de la notion de genre.