Mise en scène de l'image
Mettre en scène : généralités
Cette expression familière au théâtre et au cinéma pour évoquer les jeux des personnages dans l’espace, s’applique donc aussi aux images.
« Mettre en scène » fait donc bien référence à des dispositifs et des conditions matérielles de présentation. L’expression est aujourd’hui courante. Depuis quelques années nous assistons à l’avènement de la scénographie d’œuvres d’arts.
Toute présentation est déjà une mise en scène. Mais entre mettre simplement sur un mur une toile et déterminer pour une œuvre les conditions optimales autour d’intentions scéniques particulières, il y a un univers de différences et de possibilités.
Pour de nombreux artistes les conditions de mise en scène de leur oeuvre sont préméditées dès la conception. Dans certains cas comme la performance, le happening, elle sont inhérentes aux oeuvres.
Ce n'est pas vraiment une nouveauté. Dans le passé, les questions liées au conditions de monstration étaient soulevées par les peintres et le sculpteurs, mais pas aussi fréquemment qu'aujourd'hui.
La réflexion est devenue cruciale pour les œuvres du passé. Un bref exemple des conditions d’exposition à travers l’histoire d’une œuvre comme la Joconde est éloquent. Voici des images : la Joconde exposée en 1912, posée entre l’Allégorie conjugale du Titien et Le Mariage mystique de sainte Catherine d’Antonio Allegri. Malgré sa grande renommée, elle ne semble pas vraiment à son avantage. Mais à l’époque la question se posait différemment.
Plus tard dans le cadre d’une rénovation et afin de la protéger des dégradations du temps, elle sera exposée en 2000 sous verre, dans un espace séparé sur fond sombre. L’oeuvre est isolée dans une presque chapelle contemplative.
Puis, en 2005, pour réguler le flux des admirateurs (idolâtreurs ?), elle est placée seule sur un mur clair central monumental que l’on approche par un cheminement à sens unique.
Et avec la crise de la COVID à l’été 2020, elle retrouve un fond sombre et le discret parcours d’accès laisse place aux classiques barrières des files d’attente.
La Joconde est la même, mais la Joconde ne dit plus les mêmes choses.
Document intéressant sur la présentation de la Joconde de 1797 à 2005.
« Mettre en scène » fait donc bien référence à des dispositifs et des conditions matérielles de présentation. L’expression est aujourd’hui courante. Depuis quelques années nous assistons à l’avènement de la scénographie d’œuvres d’arts.
Toute présentation est déjà une mise en scène. Mais entre mettre simplement sur un mur une toile et déterminer pour une œuvre les conditions optimales autour d’intentions scéniques particulières, il y a un univers de différences et de possibilités.
Pour de nombreux artistes les conditions de mise en scène de leur oeuvre sont préméditées dès la conception. Dans certains cas comme la performance, le happening, elle sont inhérentes aux oeuvres.
Ce n'est pas vraiment une nouveauté. Dans le passé, les questions liées au conditions de monstration étaient soulevées par les peintres et le sculpteurs, mais pas aussi fréquemment qu'aujourd'hui.
La réflexion est devenue cruciale pour les œuvres du passé. Un bref exemple des conditions d’exposition à travers l’histoire d’une œuvre comme la Joconde est éloquent. Voici des images : la Joconde exposée en 1912, posée entre l’Allégorie conjugale du Titien et Le Mariage mystique de sainte Catherine d’Antonio Allegri. Malgré sa grande renommée, elle ne semble pas vraiment à son avantage. Mais à l’époque la question se posait différemment.
Plus tard dans le cadre d’une rénovation et afin de la protéger des dégradations du temps, elle sera exposée en 2000 sous verre, dans un espace séparé sur fond sombre. L’oeuvre est isolée dans une presque chapelle contemplative.
Puis, en 2005, pour réguler le flux des admirateurs (idolâtreurs ?), elle est placée seule sur un mur clair central monumental que l’on approche par un cheminement à sens unique.
Et avec la crise de la COVID à l’été 2020, elle retrouve un fond sombre et le discret parcours d’accès laisse place aux classiques barrières des files d’attente.
La Joconde est la même, mais la Joconde ne dit plus les mêmes choses.
Document intéressant sur la présentation de la Joconde de 1797 à 2005.
La Joconde en 1912
La Joconde en 2000
La Joconde en 2005
La Joconde en 2020
Texte de 2002 pour les élèves d’option en terminale qui traite de la présentation et notamment un point intéressant : l’origine du cadre